Qu'est-ce qu'un arbre ?
Selon les botanistes, un arbre doit remplir quatre conditions : « Hauteur, présence de bois, tronc unique et longévité ». Un arbre est une plante constituée d’un tronc sur lequel s’insèrent les branches ramifiées portant le feuillage, formant le houppier, aussi appelé « couronne ». Il mesure au moins 7 mètres de haut à l’état adulte et vit plusieurs années, voire plusieurs siècles. Il se différencie des autres plantes par la fabrication de tissus ligneux épais et rigides, à savoir le bois.
Les arbres sont des êtres vivants qui occupent une place particulière dans le règne végétal. Végétaux classés dans la grande famille des plantes à fleurs, ils présentent une grande variété de formes de fleurs selon les espèces. Leurs racines surmontées d’une tige ligneuse unique se ramifie en branches au-delà d’une certaine hauteur. On le qualifie d’arbre lorsqu’il dépasse une hauteur de 7 m. En dessous on parle plutôt d’arbrisseaux ou d’arbustes.
L’arbre et sa physiologie
Les beaux arbres du Parc national de forêts
La variété des milieux (climat, géologie, topographie) permet une grande diversité d’essences. Les feuillus sont les plus nombreux (88%) : le hêtre prédomine en particulier grâce à des conditions climatiques et géologiques idéales.
Viennent ensuite le chêne et le charme, accompagnés d’autres essences disséminées (frêne, érable, merisier, tilleuls, peuplier…). La part des résineux est faible (4%) avec quelques peuplements purs d’épicéas, de pins ou de douglas et des peuplements mixtes (8%).
On peut identifier jusqu’à quinze essences d’arbres par hectare, ce qui classe les forêts du Parc national parmi les forêts de plaine les plus diversifiées de France.
Quelles actions pour favoriser la biodiversité ?
Les îlots de vieux bois
La charte du Parc national prévoit des mesures en cœur et en forêt domaniale, en consacrant notamment 7% de leur surface à des îlots de vieillissement. On y laisse pousser les arbres au-delà de leur âge d’exploitation habituel. 5% de la surface est dédiée à des îlots de sénescence non exploités. C’est important car deux tiers des espèces associées aux arbres dans les forêts naturelles ne sont présentes qu’après l’âge d’exploitabilité économique des arbres, notamment dans les très gros bois, les arbres sénescents ou les arbres à cavités.
Les arbres bio
En cœur de Parc national et en forêt domaniale, la charte impose de conserver 8 arbres bio minimum par hectare, contre 3 préconisés généralement. Cela ne signifie pas qu’ils sont cultivés sans pesticides ! Aussi appelés « arbres-habitats », ces arbres ont une haute valeur biologique parce qu’ils comprennent des « micro-habitats » : trous de pics, fentes pour les chauves-souris... Ils sont marqués d’un triangle bleu identifiable par exploitants forestiers et promeneurs et ne sont jamais coupés.
Le bois mort
Injustement « mal aimé » des usagers de la forêt, le bois mort, qui héberge près de 25% de la biodiversité forestière, est un allié de poids pour favoriser la biodiversité. Dans les forêts naturelles, deux tiers des espèces directement associées aux arbres ne sont présentes qu’après l’âge d’exploitabilité économique des arbres. Il est donc important, dans les forêts du Cœur du Parc national, de pouvoir raisonnablement favoriser la présence de bois mort et de gros bois, trop peu présents et pourtant fondamentaux.
Pour connaître et reconnaître les principales essences forestières du Parc national, télécharger notre guide "Les beaux arbres du Parc national de forêts" ou consultez-le ci-dessous.